Abstract:
Ce travail est à propos de « La contribution de la littérature de jeunesse à
l’enseignement-apprentissage du français. Le cas d’étude des élèves de la 4ème
année littérature-français-kinyarwanda au Groupe Scolaire de Burema situé dans le
district de Nyarugenge.»
Notre objectif principal est d'intéresser les jeunes apprenants à lire et à produire de
nouveaux écrits français à travers les œuvres de la littérature de jeunesse.
Les objectifs spécifiques sont :proposer les moyens nécessaires pour que la littérature
de jeunesse soit utilisée en enseignement du français au Groupe Scolaire de Burema,
déterminer les possibilités d’enseignement du français par la littérature de jeunesse
au Groupe Scolaire de Burema, identifier comment intéresser les apprenants du
Groupe Scolaire de Burema à pratiquer le français à travers la littérature de jeunesse.
La problématique est l’insuffisance de cours de français au primaire et au T.C., la
dévalorisation du français due aux faux préjugés qu’ils ne vont pas l’utiliser et la
négligence à cause du petit nombre d’heures réservées au français sur l’horaire.
Pour répondre aux questions posées , l’observation, une analyse documentaire et la
distribution de questionnaires ont été réalisées auprès de deux groupes : les élèves et
les enseignants. L'échantillon est sélectionné de manière aléatoire. Les réponses
obtenues des questionnaires complétés par les élèves ont montré un manque d'intérêt
pour la lecture en français. Aussi, il a été constaté qu'il y avait une pénurie de livres
en français à la bibliothèque et il a été remarqué que les élèves étaient davantage
intéressés par la lecture de bandes dessinées ou de livres illustrés comportant des
images captivantes. Pour des enseignants, les résultats des questionnaires ont révélé
qu'un manque de formation sur la littérature de jeunesse constituait toujours un
obstacle, malgré leur volonté de stimuler les élèves à s’adonner à la lecture.
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Bien que les données indiquent une seule personne ayant l'intention d'écrire une
nouvelle histoire ou une bande dessinée, il peut être utile d'explorer les raisons pour
lesquelles les autres élèves n'expriment pas cette intention. Les raisons possibles
peuvent inclure : préférences personnelles et les autres activités créatives comme
possibles explications. Et aussi ces résultats suggèrent que bien que la lecture
d'histoires intéressantes et de bandes dessinées puisse stimuler la créativité chez
certains élèves, d'autres peuvent préférer explorer leur créativité. Cela peut refléter
un manque d'engagement ou d'intérêt pour l'application des connaissances acquises
par la lecture et il indique un petit sous-groupe d'élèves qui voient de la valeur dans
l'expression écrite et qui peuvent être plus enclins à appliquer ce qu'ils lisent dans ce
contexte.
Donc ça souligne l'importance pour les enseignants et les éducateurs de comprendre
les motivations et les intérêts des élèves en matière de lecture et d'application des
connaissances. Il peut être utile de développer des approches pédagogiques qui
encouragent l'engagement actif et la mise en pratique des informations lues pour la
majorité des élèves qui ne semblent pas être motivés à le faire.
Finalement, si les institutions éducatives telles que les écoles, l'Institut Français au
Rwanda, le REB et d'autres partenaires souhaitent favoriser le développement des
élèves en français, quelques changements stratégiques doivent être mis en place.
Afin d’accroître la participation des élèves dans la lecture d'œuvres de littérature de
jeunesse et surmonter les défis rencontrés, il faut inculquer une culture de la lecture
chez les élèves par le biais de bibliothèque bien approvisionnée, clubs de lecture,
intégration de la lecture dans le curriculum, lecture libre, projets de lecture créatifs,
partenariats avec des bibliothèques locales, sensibiliser davantage les enseignants et
les autorités scolaires. Cela permettra d'améliorer les performances des élèves.
Mots clés : la contribution, la littérature de jeunesse, enseignement –apprentissage.